Trucs et astuces pour l'ULM
Si aujourd'hui, il existe des ULM dépassant les 300 km/h et les 70 000 Euros, il ne faut pas oublier que ce n'était pas à l'origine l'objectif de cette catégorie d'aéronef. Heureusement, le pilote peut choisir de voler pour beaucoup moins cher. Et s'il est bricoleur et malin, il peut encore réduire sensiblement son budget. Voici ci-dessous quelques conseils et astuces :
1 - L'occasion : solution pour réduire par 2 ou 4 son investissement (compter 6000E pour un pendulaire biplace en TBE)
2 - Le stockage : les loyers dépassent parfois les 150 Euros / mois proche des grandes villes. Il vaut mieux construire soit même un abri, par exemple en tube et bâche type tunnel (compter 2000 Euros à partir de matériaux neufs et une centaine d'heures minimum)
3 - Le terrain : une jachère peut suffire. Mais il faut beaucoup de persévérance pour obtenir les autorisations nécessaires à l'ouverture d'une plateforme privée. Nous l'avons obtenue alors que nous sommes dans la CTR de l'aéroport de Lyon - Saint Exupéry. Qui a dit que la DAC était hostile aux ULM ?
4 - Le chariot : Déplacement de l'ULM latéralement : souvent indispensable quand l'ouverture du hangar est insuffisante.
Un peu de recyclage et de la soudure : un vieux VTT, tubes de sommier de lit, chemin de câbles, roulettes de caddie... et le tour est joué. Ne pas oublier de garder la direction du vélo et son frein avant afin de faciliter les manoeuvres.
5 - Le garde-boue : du simple carton ondulé en plastique suffit (ici affiches recyclées) . C'est vraiment ultra léger : moins de 200g par garde-boue et très facile à mettre en forme : découpe au cutter, perçage au tournevis et assemblage avec des colliers Rilsan. Pour une vitesse de croisière de 80 km/h, l'aérodynamisme est sans importance.
6 -Le pare-brise : Indispensable pour voler l'hiver. Un confort non négligeable même par beau temps. Utiliser une plaque de Plexiglas transparent. La découper au cutter ou à la disqueuse, la former au décapeur thermique. Ici pilote et passager sont à l'abri du vent.
7 -Le tableau de bord: Pour rassembler tous vos instruments et le câblage électrique. Une boite de dérivation est idéale, car elle s'ouvre rapidement (vis quart de tour), son plastique ne casse pas et s'usine facilement.
8 -Les manchons : Pour les frileux qui ont une mauvaise circulation au bout des doigts. Utiliser du tapis de sol. La découper aux ciseaux et la coller avec de la colle Néoprène. Ajouter si nécessaire des renforts en Skaï. Résultat : un produit efficace, très léger pour moins de 6 Euros. Sans oublier le tendeur sur la barre pour augmenter la vitesse de croisière en minimisant les efforts.
9 -Le frein de parking: Elément de sécurité pour ne pas se faire rouler dessus au démarrage. Récupérer une lame de scie sauteuse. La fixer sur la fourche avec un axe de rotation. Placer un petit fer plat sur la pédale de frein qui permet aux dents de la maintenir appuyée.
10 -Les réservoirs : Utiliser des bidons de 20 ou 30 litres transparents pour contrôler facilement le niveau. Pour éviter les fuites, ne les percer que sur le dessus (aspiration de l'essence par la poire et la pompe à essence). Ne pas placer de robinet, car vous risquez la panne au prochain oubli. Placer un T pour les relier à la pompe. Du tuyau transparent sera le bienvenu pour s'apercevoir du passage de bulles d'air ou de saletés. Prévoir une déconnection simple et un démontage rapide (sangles) afin de pouvoir faire le plein rapidement lors de votre prochain voyage.